Selon le tableau résumant les variations des indices des prix à la consommation (IPC) sur le coût du logement publié ce matin par la SCHL extrait des données de "Statistique Canada", il parait clair que le marché locatif est dans une situation qui doit être corrigée sans délai: les IPC démontrent l'incohérence entre l’augmentation des charges reliées à l'habitation et les augmentations permises!
Selon le rapport, l'IPC du loyer a augmenté de 12,1% en 10 ans (de 2002 à 2011) alors que les dépenses liées à l'exploitation d'un immeuble ont connu une hausse significative:
- Impôts fonciers : 34.6%
- Intérêts hypothécaires : 10.8%
- Réparations à la charge du propriétaire : 20.2%
- Coût de remplacement 44.2%
- Prime d'assurances du propriétaire : 70.1%
- Eau, combustible et électricité : 36.6%
Le taux d’inflation annuel au Canada, qui avait atteint un sommet de 12,5 % en 1981, s’est établi en moyenne à 2% depuis 1991.
"Les propriétaires subissent depuis plusieurs années les effets négatifs de la méthode établie en 1981 pour fixer les augmentations permises par la Régie du logement. Le marché locatif se dégrade car aucun incitatif ou changement législatif ne vient soutenir les propriétaires de logements qui procurent un toit à plus de 1.3 millions de locataires." selon Martin Messier, président du RPHL.
"Nous devons agir rapidement afin de mettre un terme à cette dégradation de la rentabilité des immeubles locatifs si nous voulons être en mesure de maintenir notre parc immobilier dans un état acceptable, selon le RPHL.''
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