Le RPHL tient à souligner au gouvernement Charest, suite à l'annonce du budget de M. Bachand, que le domaine locatif est un domaine essentiel à la vie de notre société. Or, force nous est de constater que les propriétaires d'immeubles locatifs ne sont pas reconnus à leur juste valeur. Il faut savoir que la vigueur de l'immobilier locatif est requise pour mettre un toit sur la tête de millions de gens.
"Le parc immobilier locatif québécois se dégrade. De nombreux propriétaires retardent leurs travaux et rénovations majeurs car il n'est pas rentable et souvent impossible financièrement pour un propriétaire d'attendre 30 ans avant de récupérer les coûts d'une rénovation!" selon Martin Messier, président du RPHL.
"Aujourd’hui les logements deviennent plus rapidement désuets, il faut les moderniser plus souvent pour qu'un propriétaire conserve ses locataires. Les locataires sont plus exigeants ce qui entraine un coût d’entretien des logements plus élevé. De plus, les matériaux et la main d’œuvre ont augmenté contrairement au prix des loyers." d'ajouter M. Messier.
En 2009 pour 1000,00 $ investis un retour de 3,33 $; En 2010 pour 1000,00 $ investis un retour de 3,22 $; En 2011, pour 1000,00 $ investis un retour de 2,50$; Et cette année en 2012, les propriétaires ont encore eu droit à 2,50 $ pour 1000,00 $ de travaux.
En 2010, le gouvernement a adopté le projet de loi 122 qui impose aux propriétaires encore plus d'entretien, de contraintes administratives sans mettre à leur disposition les moyens de maintenir à flot leurs immeubles.
De plus, avec les deux hausses successives de la TVQ, le budget des propriétaires d'immeubles locatifs résidentiels doit être augmenté et ces mêmes propriétaires ne peuvent, contrairement aux entreprises, récupérer la TVQ dans leurs dépenses.
"Il faut revoir nos lois et nos règlements afin de mettre de l'avant une politique qui attire les investisseurs et non l'inverse!" croit Martin Messier.
Le RPHL privilégie l'aide à la personne plutôt que l'aide à la pierre. Les mesures doivent permettre un soutien financier aux gens qui en ont besoin et non la mise en place d'infrastructures immobilières.
Le RPHL continue ses revendications auprès du ministre responsable de l'habitation, Monsieur Laurent Lessard, ainsi qu'auprès du ministre des finances, Monsieur Raymond Bachand, en espérant que le gouvernement réalise l'enjeu des décisions qui doivent être prises le plus rapidement possible, afin que le parc immobilier locatif québécois soit un véhicule intéressant pour les investisseurs, agir autrement pénalisera tant les propriétaires que les locataires.
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