Le Regroupement des Propriétaires d'habitation locative (RPHL) est préoccupé par les résultats de l'enquête sur les logements de la SCHL.
Le taux d'inoccupation augmente à Sherbrooke et dans la Province.
Le taux d'inoccupation a augmenté passant de 2.6% en octobre 2011 à 3% en octobre 2012. Le taux d'inoccupation à Sherbrooke est passé de 4.7% à 5%.
Le marché locatif se détend dans plusieurs régions mais à Sherbrooke le taux d'inoccupation est élevé et préoccupant pour les propriétaires de logements locatifs.
"C'est dans des régions comme Sherbrooke où le taux d'inoccupation est très élevé que les propriétaires subissent le plus de dommages car il n'arrivent pas à louer leurs logements. Tant que le gouvernement octroiera des fonds pour construire de nouveaux HLM, les logements vacants et en bon état se retrouveront mis de côté. L'aide à la personne plutôt qu'à la pierre est la meilleure solution autant pour les finances du gouvernement que pour la stimulation du marché locatif." selon Martin Messier.
Le RPHL recommande aux propriétaires de ne pas céder à la tentation de donner des mois de loyers gratuits qui risque de créer des problèmes: la Régie du logement pourrait considérer, si la clause n'est pas claire, que la gratuité s'applique à tous les renouvellements de baux. Il faut, malgré le fait que nos logements soient vides, éviter de louer au premier venu. Le RPHL offre aux propriétaires un service hors-pair de vérification des candidats à la location d'un logement.
Toujours selon cette étude, le prix des loyers au Québec a augmenté de seulement 0.7%. Cette hausse ne correspond même pas à une hausse raisonnable pour maintenir le bon état des logements. A Sherbrooke, la hausse est de seulement 0.5%.
"La discussion avec nos locataires est la seule solution car il est difficile de rénover avec les taux octroyés par la Régie du Logement. L'avenir de notre parc locatif demande une action rapide du gouvernement afin de stimuler les rénovations.", d'ajouter M. Messier.
"Il faut remettre en question l'existence même du contrôle des loyers. Cette façon trop restrictive, qui n'accorde que des hausses trop faibles des loyers, ne permet pas de stimuler la construction, ni l'investissement dans les travaux majeurs de rénovation. Ce contrôle est autant préjudiciable aux locataires qu'aux propriétaires. Il faut retrouver l'inspiration et le dynamisme de la libre concurrence.", de conclure le président du RPHL.
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